26 décembre 2012

L'homme aux cercles bleus (Fred Vargas)

Résumé :
"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?" Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris.
Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent : un maniaque, un joueur.
Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique.

Mon avis :
Je viens de découvrir Fred Vargas... Oui il était temps, je sais...
J'avoue avoir eu un peu de mal quand même... Tous les personnages arrivent en même temps, un coup c'est le prénom, un coup le nom... J'ai vite fait de m'emmêler les pinceaux...
Nous avons donc Mathilde, une gentille dame qui est quand même un peu tarée. Elle aime bien observer les gens, les suivre, prendre des notes de tout et n'importe quoi. Un jour à un café, elle se met à parler avec un "aveugle beau", il est énigmatique et cynique. Elle a l'air de beaucoup l'apprécier. Alors elle le sort de sa chambre d'hôtel pour l’accueillir chez elle.
Chez elle, il y a aussi Clémence. Une vieille fille. Moche. Jamais mariée mais jadis fiancée, elle passe ses journées à éplucher les petites annonces, à rencontrer des vieux hommes mais ça s'arrête là, elle rentre chez elle, toujours aussi seule.

Et donc, il y a ce fameux homme qui se met à tracer des cercles la nuit dans Paris.
A l'intérieur il y met un peu tout et n'importe quoi.
Pas de haine, pas de violence, il ne cause de tort à personne. Il intrigue simplement.
Mathilde va au poste de police, réclame à rencontrer le commissaire Adamsberg, et puis lui parle de cet homme. Elle le suit visiblement, elle certifie qu'il n'est pas dangereux, il est limite peureux. Mathilde ne peut pas dresser de véritable portait parce que forcement, dans la nuit et de loin, elle ne voit pas grand chose. Elle est gentille mais ça n'aide pas l'enquête, en fait...

Pendant tout le récit on suit l'enquête, Adamsberg qui se prend la tête avec ses réflexions, le cheminement de ses pensées. Mais on ne sait absolument rien de cet homme aux cercles bleus.
Jusqu'aux meurtres.
Maintenant, il y a des cadavres à l'intérieur de ses cercles. Mais apparemment ça ne peut pas être lui le coupable. Quel lien entre les victimes ? Qu'est ce que ces morts rapportent à quel coupable ?

Voilà. Moi, je me suis pris la tête pour savoir qui était le coupable. A chaque découverte "ouais ou alors c'est untel" "ho ? ha ouais ? dis donc !"
J'ai été totalement menée par l'enquête, l'absence de tout (preuves, témoins, indices, etc), j'étais à fond. Je voulais savoir qui c'était, ce que pouvaient bien avoir à faire là dedans les amis de Mathilde, comment l'enquête allait être résolue...
J'ai été bluffée et j'ai bien kiffé. Moi qui hésitais depuis pas mal de temps pour lire Vargas...


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